Réduire "Civil War" à un simple film à grand spectacle, serait une monumentale erreur. Alex Garland réussit un film d’une puissance sidérante. Juste assez hypothétique, juste assez amplifié, le film agit comme un miroir à peine déformant. Le reflet qu’il nous renvoie n’en est que plus angoissant. Anxiogène, le film l’est de bout en bout. L'Amérique de demain ? À quelques mois d’une élection présidentielle déterminante pour un pays fracturé, une plausibilité implacable que Garland renoue depuis son "Ex Machina".

Bel hommage à une médecin pionnière en plein patriarcat, créatrice d’une méthode d’apprentissage révolutionnaire étendue à tous les enfants. À la fois instructif et incarné, le film porte un éclairage lumineux sur des femmes avant-gardistes dont le travail reste encore bien trop souvent invisibilisé.

Une belle leçon de vie à travers les époques, où l'on peut s'émouvoir sur la beauté des hommes. Des figures qui ne trompent pas, des regards cadrés qui parlent toutes les langues, le sourire heureux et dévorant d'envie de vivre d'un enfant qui a déjà dans la lumière de ses yeux le désir de soigner sa terre et ses bêtes, de reprendre, peut être un jour, la place des ainés.

Premier long métrage fictionnel de Fisnik Maxville. Véritable narrateur visuel, le réalisateur Neuchâtelois d'origine Kosovare, y révèle les traumatismes du Kosovo, mais offre aussi une image de la culture du pays, de ses traditions, de ses coutumes et de son histoire.

Vendredi 10 mai : en présence de Fisnik Maxville qui présentera son film.

Envers et contre tous, Rosalie défie l’intolérance et la norme. L’insolite du corps brouille les frontières et interroge la différence. Un film plein d'émotions desservi par d'excellents acteurs.

Malgré le fait que nous avons à faire à un énième biopic trop académique, les arrangements musicaux incroyables, l'interprétation bluffante de Marisa Abela et la mise en scène des concerts très fidèle à la réalité, rendent le film intense et captivant.

Pour son premier film, Artus nous a réalisé une petite pépite où son atout majeur se situe dans l'écriture des personnages atteints de handicap et des situations où l'on rit beaucoup non pas d'eux mais avec eux. Servi par un casting de jeunes handicapés tous irrésistible, sûr que vous en sortirez heureux avec du baume au cœur.

Bien que le film soit présenté comme une comédie satirique et ironique sur la démocratie et la violence, "Le moine et le fusil" est avant tout un conte plein de sagesse, d’humour et d’humanisme. Le réalisateur se concentre également sur les transitions importantes survenues au Bhoutan au milieu des années 2000, lorsque le roi a décidé d’abdiquer et d’introduire des élections pour la toute première fois dans l’histoire du pays. 

À noter que le film a remporté le Prix du Public au Festival International du Film de Fribourg. 

Suite de la célèbre trilogie devenue culte du prequel de "La planète des singes". Plus qu'un blockbuster, divertissant et intelligent, ce Royaume de la planète des singes souligne l'avarice mais aussi la compassion et l'empathie de l'humanité. Il se focalise aussi sur l'importance de l’enseignement.

Boulversant, poignant et tiré d'une histoire vraie au sujet sensible qu'est l'abandon, et ce durant une période d'après guerre troublante et révoltante. Le film est d'autant plus intense quand il est lié à la sincérité des personnages.

"Il n'y a pas d'autres raisons de vivre que de regarder de tous ses yeux et de toute son enfance cette vie qui passe et nous ignore." Christian Bobin 

Envoûtant, sensoriel, captivant par la symbiose des personnages avec la nature et les animaux. Un film profondément onirique sur les ravages du glamping marketing au cœur du territoire à l'eau pure et aux bois de cerf.